Quand tout devient pénible

On dirait que le monde te tombe dessus. Pas d’issue possible autour de toi. Impossible cette fois-ci de surmonter les difficultés. Mais, aurais-tu encore oublié que Dieu est ton Père, tout-puissant, infiniment sage, miséricordieux ? Il ne saurait t’envoyer rien de mauvais. Ce qui te préoccupe te convient même si tes yeux de chair sont aveuglés maintenant.

On dirait que le monde te tombe dessus. Pas d’issue possible autour de toi. Impossible cette fois-ci de surmonter les difficultés. Mais, aurais-tu encore oublié que Dieu est ton Père, tout-puissant, infiniment sage, miséricordieux ? Il ne saurait t’envoyer rien de mauvais. Ce qui te préoccupe te convient même si tes yeux de chair sont aveuglés maintenant.

Omnia in bonum! Seigneur que ta Volonté très sage s’accomplisse encore une fois et toujours !

Chemin de Croix, 9ème Station : Jésus tombe une troisième fois.

Quand tout semble perdu

Pour ne pas avoir la lâcheté de te dérober à cette confiance que le Seigneur a mise en toi, tu dois éviter la fatuité de sous-estimer naïvement les difficultés qui se présenteront sur ton chemin de chrétien.

Vivre c’est affronter des difficultés, ressentir joies et peines dans son cœur ; et dans cette forge, l’homme peut acquérir force, patience, magnanimité, sérénité

Tant que tu luttes, d’une lutte qui durera jusqu’à ta mort, n’exclue pas de voir se dresser avec violence les ennemis du dehors et du dedans. Et de plus, comme si ce fardeau ne suffisait pas, à certains moments tes erreurs passées, abondantes peut-être, vont se presser dans ton esprit. Au nom de Dieu, je te le dis : ne désespère pas. Quand tu te trouveras dans cette situation, qui n’arrivera pas forcément, ni habituellement, profites en pour t’unir davantage au Seigneur, car lui, qui t’a choisi pour enfant, ne t’abandonne pas. Il permet cette épreuve pour que tu aimes davantage et pour que tu découvres avec plus de clarté sa protection continuelle, son Amour.

Amis de Dieu, 214

Réalisme

Le chemin du chrétien, comme celui de tout homme, n’est pas facile. Il est vrai qu’à certains moments tout semble se dérouler selon nos prévisions ; mais d’ordinaire, cela ne dure pas. Vivre c’est affronter des difficultés, ressentir joies et peines dans son cœur ; et dans cette forge, l’homme peut acquérir force, patience, magnanimité, sérénité.

Amis de Dieu, n. 77

La force des faibles

Est fort celui qui persévère dans l’accomplissement de ce que sa conscience lui dicte de faire ; celui qui ne mesure pas la valeur d’un travail exclusivement aux bénéfices qu’il en retire, mais aux services qu’il rend aux autres. Le fort souffre parfois, mais il résiste ; il pleure peut-être, mais il boit ses larmes. Il ne ploie pas sus le poids de la contradiction.

Amis de Dieu, n. 77

Le chrétien est réaliste, d’un réalisme surnaturel et humain qui discerne toutes les nuances de la vie: la douleur et la joie, la souffrance personnelle et celle d’autrui, la certitude et le doute, la générosité et la tendance à l’égoïsme. Le chrétien connaît tout et il affronte tout, avec l’énergie et la force d’âme qu’il reçoit de Dieu.

Quand le Christ passe, 60

Dieu ne perd pas de batailles

De l’avant, quoi qu’il advienne ! Serre avec force le bras du Seigneur et considère que Dieu ne perd point de bataille. Si, pour un motif quelconque, tu t’éloignes de lui, réagis avec humilité, commences et recommences, conduis-toi en fils prodigue tous les jours et même à plusieurs reprises au long d’une même journée. Redresse ton cœur contrit dans la confession, qui est un authentique miracle de l’Amour de Dieu. Le Seigneur lave ton âme dans ce sacrement merveilleux ; il t’inonde de joie et de force pour que tu ne défailles pas dans ta lutte, et pour que tu reviennes inlassablement à Dieu, quand bien même tout te semblerait obscur. De plus la Mère de Dieu, qui est aussi notre Mère, te protège avec une sollicitude toute maternelle, t’affermit sur ton chemin.

AMIS DE DIEU, 214

Le chrétien n’est pas un maniaque collectionneur de feuilles de route immaculées. L’innocence et la fidélité de Jean émeuvent tout autant notre Seigneur Jésus-Christ que le repentir de Pierre, après sa chute, ne le touche profondément.

Jésus vient à notre rencontre

Dans ce tournoi d’amour, nous ne devons pas nous attrister des chutes, même des chutes graves, si nous nous approchons de Dieu, dans le sacrement de pénitence, repentis et avec le désir de nous corriger. Le chrétien n’est pas un maniaque qui collectionne des états de services irréprochables. Jésus-Christ Notre Seigneur, si ému de l’innocence et de la fidélité de Jean, est aussi attendri par le repentir de Pierre, après sa chute. Jésus comprend nos faiblesses et nous attire à Lui, comme par un plan incliné, en nous demandant de savoir persévérer dans notre effort pour monter un peu, jour après jour. Il nous cherche comme Il a cherché les deux disciples d’Emmaüs, en allant à leur rencontre; comme Il a cherché Thomas pour lui faire toucher, avec ses doigts, les plaies ouvertes de ses mains et de son côté. Jésus vit continuellement dans l’espoir que nous nous tournions vers Lui, précisément parce qu’Il connaît notre faiblesse.

Quand le Christ passe, 75

Ce que nul ne saurait te ravir

Pour aimer véritablement, il est nécessaire d’être fort, loyal, d’avoir le cœur fermement ancré dans la foi, dans l’espérance et dans la charité. C’est le propre de la frivolité, au contraire, que de changer capricieusement l’objet de ses amours, qui ne sont d’ailleurs pas des amours, mais des satisfactions égoïstes. Qui dit amour dit constance, intégrité: capacité de se donner, de se sacrifier, de renoncer à soi-même; et c’est dans ce don de soi, dans ce sacrifice et ce renoncement, que l’on trouve la souffrance, la contradiction, mais aussi le bonheur et la joie. Une joie que rien ni personne ne pourra nous enlever.

Quand le Christ passe, 75

Dieu seul en vaut la peine

Rends heureux ceux qui t’entourent, en les aidant sans réserve dans le travail, en t’efforçant d’achever le tien avec la plus grande perfection humaine possible, par ta compréhension, ton sourire, ton attitude chrétienne. Et le tout pour Dieu, en pensant à sa gloire, le regard tourné vers le Ciel, dans un désir ardent de la Patrie définitive, le seul but qui en vaille la peine. Et tout pour Dieu.

Rends heureux ceux qui t’entourent, en les aidant sans réserve dans le travail, en t’efforçant d’achever le tien avec la plus grande perfection humaine possible, par ta compréhension, ton sourire, ton attitude chrétienne.

Jésus ne se satisfait pas d’une adhésion hésitante. Il prétend, il en a le droit, que nous marchions d’un pas ferme, sans concessions devant les difficultés. Il exige des pas décidés, concrets : d’ordinaire, les résolutions à caractère général servent à peu de chose. Ces résolutions aux contours vagues me semblent de fallacieux espoirs qui visent à étouffer les appels divins que le cœur perçoit : des feux follets, qui ne brûlent ni ne réchauffent et qui disparaissent aussi fugacement qu’ils ont surgi.

C’est pourquoi je serai convaincu de la sincérité de ton intention d’atteindre le but, si je te vois marcher avec détermination. Fais le bien, en révisant ton attitude habituelle devant les occupations de chaque instant. Pratique la justice, précisément dans les milieux que tu fréquentes, même si tu en es rompu de fatigue. Rends heureux ceux qui t’entourent, en les aidant sans réserve dans le travail, en t’efforçant d’achever le tien avec la plus grande perfection humaine possible, par ta compréhension, ton sourire, ton attitude chrétienne. Et le tout pour Dieu, en pensant à sa gloire, le regard tourné vers le Ciel, dans un désir ardent de la Patrie définitive, le seul but qui en vaille la peine. Et tout pour Dieu, en pensant à sa Gloire, le regard rivé sur la Patrie définitive tant souhaitée car seule cette fin en vaut la peine.

Amis de Dieu, 211

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