Buste de saint Josémaria pour commémorer le cinquantième anniversaire de la Prélature de Yauyos

Dans le quotidien EL COMERCIO

On fête un demi siècle de prélature de Yauyos

À l’occasion des cinquante ans de la Prélature de Yauyos, Cañete et Huarochiri, un groupe de fidèles de la plage Las Lomas del Mar a offert à l’église de Cerro Azul, un buste de saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei. Il est l’œuvre de l’artiste Alonso Nunez Rebaza et il a été accueilli et béni lors d’une cérémonie religieuse par monseigneur Ricardo Garcia, évêque de la prélature de Yauyos, Canete et Huarochiri, entourée de très nombreux fidèles. (El Comercio, Pérou)

Saint Josémaria suivit de très près les prêtres qui commencèrent le travail pastoral à Yauyos, que Pie XII avait confié à l’Opus Dei en 1957.

Que Jésus me garde mes enfants de Yauyos, écrit-il à mgr Ignacio Orbegozo, premier prélat de Yauyos. Très cher Ignacio : ta lettre pour ce 2 octobre m’a profondément réjoui. Je suis à la trace, j’accompagne, toujours votre travail sacerdotal, vos aventures que j’envie, votre isolement apparent. Je prie, ô combien, pour vous ! […] Dis à chacun de mes enfants et à tous que j’aimerais les voir calmement et discuter avec eux. J’espère que le Seigneur pourra m’accorder cette joie le plutôt possible : j’ai moi aussi un cœur et des poumons prêts pour Yauyos.

Lors des ses nuits d’insomnie, le fondateur de l’Opus Dei s’envolait près d’eux avec son imagination. C’est avec eux qu’il grimpait aux sommets, qu’il dévalait les pentes tout en partageant leurs fatigues.

Il avait le grand espoir de voir qu’en cette terre des Andes, si dure, de jeunes vocations viendraient qui prendraient le relais du travail des prêtres venus d’Europe. Pour ce faire, il fallait un séminaire dans la Prélature, un vivier de futurs prêtres. S’ils s’attelaient diligemment à cet objectif, ils auraient les premières ordinations au bout de vingt ans.

Chaque fois que je reçois l’une de tes lettres, écrivait-il à mgr Orbegozo, je la lis et la relis parce que vos nouvelles me réjouissent profondément. Mes fils arrivés dernièrement s’adaptent-ils petit à petit au milieu ?

Je prie pour vous tous les jours et je le fais spécialement pour ces enfants que vous êtes en train de préparer : je rêve des vocations sacerdotales pour la Prélature de Yauyos, issus de ces petits indiens. Le travail n’est certes pas facile, mais je vois qu’il est bien ciblé et que, au bout du compte, il sera fécond pour l’avenir religieux de ces contrées.

Vous accordez-vous le repos nécessaire ? Ne manquez pas de dormir et de manger normalement : autrement il n’y aura pas de biens, même pas spirituels.

Accomplissez-moi les Normes et soyez toujours joyeux, contents : ne vous sentez jamais seuls, car, consummati in unum ! nous sommes tous, avec notre cœur et nos prières, avec vous à Yauyos.

Et c’est ce qui s’est passé comme en témoigne le Prélat. En effet, « juste au bout de vingt-cinq ans, ce territoire que le Fondateur aimait tant et portait dans son cœur et dans sa prière quotidienne, est devenu un territoire ecclésiastique avec une structure superbe. Il a un Grand Séminaire et vingt prêtres indigènes et des œuvres d’apostolat de premier choix : une radio, des écoles, des fermes-écoles, une école normale, des laboratoires, entre autres avec des fidèles d’un haut niveau chrétien. »

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