Des bannières de saint Josémaria et du bienheureux Céférino Gimenez ont été placées à Lourdes

À l’initiative du diocèse de Barbastro-Monzón (de la region d’Aragón, en Espagne d’où sont issus les deux saints), le sanctuaire de Lourdes s’est joint à cette cérémonie.

Monseigneur Omella, évêque de Barbastro-Monzón, a parlé du saint et du bienheureux en soulignant un aspect qui leur est commun : «leur profond amour de la Sainte Vierge et de l’Eucharistie, qui les a conduits à plusieurs reprises en ce sanctuaire marial. »

Mgr Antoine de Rochebrune, vicaire régional de l’Opus Dei en France, a ensuite parle de la vie et de l’œuvre de saint Josémaria Escriva. Il a rappelé qu’il était souvent venu à Lourdes, « lieu où il se recueillait de très bon gré. Il restait longtemps à la grotte, pour dire simplement à la Sainte Vierge qu’il l’aimait, ou pour rester tout près d’elle sans rien lui demander de spécial. C’étaient, pour lui, des rendez-vous d’Amour d’un fils avec sa Mère. On était toujours bouleversé lorsqu’on l’écoutait parler de la Mère de Dieu, parce qu’on comprenait qu’il l’aimait à la folie. Sa piété filiale et sa sagesse théologale se retrouvaient en cette dévotion.

Le souvenir de Céférino Gimenez fut évoqué par le père Dumas qui parla des principaux événements de la vie del Pélé, gitan et martyr en 1936, pendant la guerre civile espagnole : « Il fut arrêté parce qu’il avait pris la défense d’un jeune prêtre victime d’une injustice. Dans sa poche, on trouva un chapelet dont il refusa de se séparer et qu’il avait dans ses mains le jour où il fut fusillé. Le pape dit en l’homélie de la messe de béatification que le Christ est présent chez tous les peuples, chez toutes les races et que tout le monde est appelé à la sainteté, que l’on atteint en observant les commandements et en demeurant en son amour. »

Première église de saint Josémaria au Mexique

Le cardinal Jean Sandoval Iñiguez, archevêque de Guadalajara, a consacré en sa ville, la première église dédiée à saint Josémaria au Mexique.

Le cardinal Sandoval, le vicaire de la prélature de l’Opus Dei au Mexique, mgr Francisco Ugarte ainsi que le vicaire de la délégation de l’Opus Dei à Guadalajara et plusieurs prêtres ont concélébré la messe de la dédicace à laquelle ont assisté 1.100 fidèles.

Dans son homélie, le cardinal a rappelé que les temples sont un moyen, un instrument au service des catholiques pour qu’ils construisent à leur tour des temples spirituels. « Que cette église, dit-il, soit un lieu saint consacré à la célébration des saints mystères, à la prière, à la parole de Dieu. Que l’esprit de saint Josémaria appelant à la sanctification de votre vie quotidienne et de votre travail, à la sainteté des laïcs dans le monde, puisse trouver en ce lieu la nourriture spirituelle de la parole de Dieu et des sacrements. »

L’architecte Alberto Suárez, qui a dirigé les travaux, expliqua ensuite que les trois toitures qui coiffent le temple sont « un symbole des trois tentes que Pierre voulait que Jésus dresse lorsqu’il s’est transfiguré devant eux ». Le retable, œuvre de l’architecte Arturo Guerrero, qui mesure 12 mètres est divisé en trois panneaux. La partie haute représente le Christ, pierre angulaire, et la partie inférieure, saint Josémaria qui bénit les activités professionnelles et la vie familiale, avec la ville de Guadalajara, au fond. Le panneau central entoure l’oculus du tabernacle.

Saint Josémaria Escriva avait réalisé un voyage de catéchèse en mai-juin 1970, en ces régions mexicaines. Il séjourna alors à Guadalajara et put rencontrer un grand nombre de personnes : des ouvriers, des étudiants, des prêtres, des familles… Il rencontra aussi les séminaristes du grand séminaire de la ville.