Les étés à Fonz

Ils attendaient impatiemment les vacances, juillet et août à Fonz : ils faisaient leurs valises, remplissaient les malles et emportaient tout ce qu’il leur fallait pour ces mois d’été. Don José et doña Constance, grands parents maternels de Josémaria, étaient de Fonz.

© Paulina Mönckeberg, 2004

Ils attendaient impatiemment les vacances, juillet et août à Fonz : ils faisaient leurs valises, remplissaient les malles et prenaient tout type d’affaires pour ces mois d’été.

Don José et doña Constance, grands parents maternels de Josémaria, étaient de Fonz. Grand-mère était ravie de les recevoir tous les étés. Elle sortait les accueillir, en ouvrant ses bras.

- Lola ! Pepe ! Quelle joie !

- Votre voyage s’est-il bien passé ?

- Bonjour les petits, vous avez été sages ? Venez boire quelque chose de frais que j’ai dans la glacière.

Grand-mère Constance était très pieuse et disait le chapelet à toute heure. C’est elle qui apprit à Josémaria une prière qu’elle disait entre deux parties du Rosaire :

- « Il est midi tapant. Jésus n’est pas là pour autant. Qui a eu le bonheur de l’arrêter en passant ? »

Elle apprit à Josémaria que c’était lui, l’heureux passant, qui l’arrêtait chaque fois qu’il le recevait à la Sainte Communion.

La Vierge de la Dormition

C’est à la paroisse de l’Assomption que l’on vénérait la Sainte Vierge de la Dormition. Le 15 août, pendant les vacances, on fêtait l’Assomption de la Sainte Vierge. C’était un grand événement qui rassemblait toutes les familles de Fonz avec leurs enfants.

C’était la fête de Chon ainsi que son anniversaire. Elle était ravissante dans sa belle robe. Les enfants et leurs anges allaient, tout guillerets,fêter la Sainte Vierge.

Dès qu’il arrivait à l’église, P’tit Horloger, avec une profonde révérence, adorait Jésus au Saint-Sacrement et saluait les milliers d’anges qui veillaient sur Jésus dans le Tabernacle.

Tous les anges du sanctuaire ont eu leurs yeux fixés sur Josémaria. P’tit Horloger souriait avec fierté : il savait que Jésus et la Sainte Vierge l’aimaient tout spécialement.

Pendant une cérémonie, on dévoilait la Sainte Image de la Dormition qui était toute entourée de fleurs. Cette statue de la Dormition n’était exposée aux fidèles que huit ou dix jours après la fête. Le reste du temps, elle était couverte d’un voile.

Les enfants étaient vivement impressionnés et la dévotion envers la Dormition de la Sainte Vierge s’enracina très tôt dans leur âme.

Les Escriva, avec Chon, Carmen et Josémaria, s’approchaient lentement et s’arrêtaient longuement pour regarder le visage de la Vierge qui dormait, il était tout rose, dans une expression de quiétude sereine. Les enfants s’en approchaient pour y déposer un baiser. Chon était avec eux.

À l’eau, les canards…

Josémaria et Chon ne se sont pas quittés de tout l'été. Ensemble, ils lisaient, s'amusaient, jouaient dehors, se faisaient presque oublier....

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© Paulina Mönckeberg, 2004

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