Dans mon travail quotidien à la maison, toute chemise, tout tee-shirt repassés portent le nom de leur propriétaire. Tout repas préparé avec soin, rassemble des personnes concrètes autour d’une table et ces petites tâches faites avec amour, deviennent de longues prières pour eux.

Je sais qu’en éduquant les dix enfants que Dieu nous a confiés je ne change pas la face du monde, mais je suis convaincue qu’avec les petits et les grands sacrifices de tout instant, grâce à l’amour que Dieu m’accorde, tout change pour chaque personne en particulier.

Souvent on ne reconnaît pas la valeur du travail au foyer. Mais Dieu sait l’amour qu’on y met. Ce qui compte ce n’est pas la perfection du résultat, ni le jugement des autres. Ce qui compte c’est d’être un bon instrument pour faire sentir aux autres que Dieu est là et qu’il les aime à travers nous précisément.

L’enseignement de saint Josémaria m’a aidée à découvrir ce trésor caché du travail que personne ne saurait voir. Chaque tâche, même la plus petite et insignifiante, voire la plus désagréable, a une valeur éternelle. Elle est l’occasion unique de montrer à Dieu que je l’aime et que j’aime chaque personne qu’il me permet de rencontrer.

C’est la raison pour laquelle je suis infiniment reconnaissante à saint Josémaria Escriva de Balaguer.