La visite de Benoît XVI en Espagne, en images.
À Saint-Jacques-de-Compostelle, l’administration domestique du collège universitaire la Estila a fait un gâteau sous la forme d’une maquette de la Cathédrale Saint-Jacques, de 60 cm x 80 cm avec toutes sortes de détails, et l’a offert à l’archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle pour qu’il soit servi au déjeuner que le saint-père Benoît XVI partageait avec les différentes autorités de Saint-Jacques lors de sa visite du samedi 6 novembre.
Cette oeuvre d’art en chocolat reproduit les différentes façades, les portes et les fenêtres de l’édifice. La sculpture de l’apôtre Saint Jacques qui préside la tour centrale de la façade de la place de l’Obradoiro est vraiment ciselée.
La maquette reprend la devise latine "Omnes cum Petro ad Iesum per Mariam""Omnes cum Petro ad Iesum per Mariam" , tous avec Pierre vers Jésus par Marie.
Ce gâteau est un « petit détail »
Il était accompagné d’une lettre signée par les 21 personnes qui sont intervenues dans sa réalisation. Ce message adressé au pape exprime l’affection des auteurs : “Très cher Saint-Père, merci beaucoup d’être venu. À l’administration du collège universitaire La Estila, nous avons eu la joie de faire ce gâteau pour vous remercier et vous dire notre attachement à vous. Nous avons toutes mis notre cœur et notre effort en cette cathédrale en chocolat qui n’est en somme qu’un petit détail par rapport à tout ce que votre visite va nous apporter ».
Ce collège universitaire fut inauguré en décembre 1948, sous l’encouragement du fondateur de saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei, pour faciliter l’hébergement des étudiants de l’université de Saint-Jacques. C’est grâce à la collaboration généreuse de nombreux Galiciens dont Augustin Nuñez Diaz, qu’il put être construit et mis en route.
Cette œuvre collective de la prélature de l’Opus Dei, comme tant d’autres dans le monde, a été conçue dans l’esprit et la finalité que saint Josémaria a su si bien définir : « Leurs traits caractéristiques pourraient être ainsi résumés : l’éducation à la liberté personnelle et à la responsabilité, tout aussi personnelle. C’est avec liberté et responsabilité que l’on travaille de bon gré, que l’on est efficace, qu’il n’y a pas besoin de contrôle ni de surveillance. En effet, tous se sentent chez eux, il suffit d’un horaire tout simple. Ensuite il y a l’esprit de coexistence où la personne se forme : chacun y apprend que pour pouvoir exiger que sa liberté soit respectée, il doit savoir respecter celle des autres. Et pour finir, il y a l’esprit d’une fraternité humaine, les talents personnels doivent être mis au service des autres. Autrement, ils servent à peu de chose ».(Entretiens avec monseigneur Escriva, n° 84)