Une église dédicacée à saint Josémaria à Munyaka (Kenya), construite par les fidèles eux-mêmes

L’église provisoire, officiellement inaugurée le 31 août 2003, fut dédicacée à Saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei.

En 1985 Mrs. Leah Kinyanjui, paroissienne de St.Anne’s Catholic Church, à Karura (Kenya), fut hospitalisée au Kenyatta National Hospital, pour une maladie du foie. Un matin, au réveil, elle trouva sur son lit un bulletin d’information avec une image de saint Josémaria.

Elle y peut lire les récits des faveurs accordées à de nombreuses personnes et cela l’encouragea à prier à son tour. Elle fut guérie de sa maladie, sans avoir besoin d’être opérée. Par la suite, elle reçut régulièrement des bulletins d’infirmation qu’elle distribua parmi ses voisins et la dévotion envers saint Josémaria se répandit à toute vitesse dans les environs.

Les catholiques de Munyaka, paroissiens de St. Anne’s, cherchaient, depuis des années, à bâtir une église parce que St.Anne’s était très loin et que le déplacement était long et pénible, surtout à la saison des pluies. En 2001, ils en parlèrent au curé et deux ans plus tard, ils avaient un terrain. Le 2 mars 2003, ce terrain fut béni par le père Tobias et depuis les chrétiens venaient y prier sous un vieil arbre.

L’église provisoire, officiellement inaugurée le 31 août 2003, fut dédicacée à Saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei.

Les fidèles ne faisant que croître, l’on s’empressa de bâtir une église permanente, en pierre, pour 700 personnes. Elle sera terminée en 2009.

Depuis le mois d’octobre 2008, il y a un grand poster de saint Josémaria, copie de celui qu’il y avait place Saint-Pierre à sa canonisation et qu’une délégation de la St.Josemaria Escriva Church s’est procuré pour leur église. Lorsque ce poster fut placé, le curé proposa à tous de dire la prière de l’image que tous savaient par cœur. Les paroissiens se sentent sous le regard de notre Père qui les suit partout.

Les travaux se font vite, au grand étonnement du conseil paroissial qui ne compte qu’avec les contributions des paroissiens. « Notre saint est à l’ouvrage », se disent-ils. Toutes les semaines, les paroissiens collaborent à l’achat des matériaux et, maçons et menuisiers, sont toujours à la tâche.